AUJOURD’HUI
Les jours passent dans un décor familier.
Des gestes répétés, des habitudes ancrées, des villes que l’on traverse en silence. Ici, l’ordinaire vacille. Les personnages sont là, présents, mais jamais tout à fait avec les autres. Les regards se croisent à peine, les corps cohabitent sans se toucher.Il y a de la solitude dans les chambres, dans les rues, dans les cafés, même lorsqu’on n’est pas seul. Tout semble figé dans une sorte d’attente, celle d’un changement, d’une décision, d’une cassure.Quelque chose qui tarde à venir.
AUJOURD’HUI interroge notre présent. Il le reflète dans ce qu’il a de banal, de beau, de vide parfois, et aussi de profondément humain.